
«La façon dont nous imaginons notre vie détermine la façon dont nous allons continuer à la vivre»
J. Hillman
Comment devient-on psychologue ? En général, pour se lancer dans une profession « classique », on commence par acquérir des connaissances en suivant des études. Cependant, devenir psychologue, c'est une autre histoire. Cela commence souvent par le désir de faire face à sa propre souffrance psychologique, en parlant à quelqu'un régulièrement pendant un certain temps.
Ce chemin d’apaisement est comme une longue initiation à la découverte de soi-même, d'où peut surgir le désir d'accompagner d'autres personnes de la même manière dont on a été accompagné. C'est une tradition ancienne, un apprentissage par l'expérience sur soi-même. Sur le plan psychologique, il est souvent vrai que pour savoir « guérir », il faut avoir été « guéri ». Le temps des études académiques est ensuite venu, permettant l’apprentissage des connaissances théoriques.
Personnellement, après avoir travaillé comme journaliste, j'ai décidé de suivre une psychothérapie d'orientation analytique, puis des études universitaires de psychologie clinique. Grâce à l'expérience riche et variée acquise en accompagnant des patients hospitalisés, j’accueille désormais moi-même des personnes en difficulté psychologique, dans un cadre privé.
PRÉSENTATION
DIPLÔMES
Diplôme de psychologue clinicienne, parcours Psychothérapies (Université Paris 8 )
Diplôme Conseiller en Santé Sexuelle (Université Diderot)
Diplôme Inter-Universitaire de Sexologie et Etudes de la sexualité humaine (Université de Paris)
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PRATIQUE CLINIQUE
Oncologie adultes (Institut Gustave Roussy- Villejuif)
Adultes avec autisme (Pôle Répit Autisme)
ACTUELLEMENT
Psychologue clinicienne à l’Hôpital Général
Sexologue au sein d'une équipe de Soins de Support
Psycho-oncologue en milieu associatif
L’approche analytique dans laquelle j’inscris ma pratique en tant que psychologue clinicienne est issue du cadre théorique de la psychanalyse. Cela implique l'exploration de vécus douloureux par la technique de l’association libre qui facilite la mise en relation entre les pensées et les émotions. Les conflits inconscients ou des angoisses infantiles qui n’ont plus lieu d’être cessent d’influencer le présent et libèrent l'énergie psychique qu’ils retenaient. La base du travail psycho-thérapeutique réside dans le déchiffrage de ce qui fait répétition douloureuse dans la vie quotidienne : troubles anxieux, états de dépression, phobies, comportements agressifs, addictifs, difficultés relationnelles chroniques.
Psychothérapie
La psychothérapie se déroule à travers des entretiens hebdomadaires d'une durée indéterminée, plus ou moins longue. L'importance réside dans le rythme soutenu (hebdomadaire ou bimensuel) qui incite à un travail approfondi en vue d'une meilleure compréhension de soi-même et de son histoire de vie. L'objectif est le développement des potentialités créatives, la redécouverte du sentiment de liberté, la reconnexion avec son propre désir, la mise en place des relations épanouissantes avec les autres.
Soutien psychologique
Le soutien psychologique offre un espace thérapeutique pour un accompagnement ponctuel lors d'une épreuve telle que la séparation, un conflit, une indécision, un sentiment d'isolement, ou un épuisement professionnel ou parental, voire même lors d'un succès déstabilisant. Dans de telles situations, l'objectif de l'accompagnement est le rétablissement de l'équilibre psychologique initial.

SEXOLOGIE
Le psychologue sexologue accompagne la mise en mots de l'histoire de l'investissement sexuel du corps, des vécus, mais aussi des fantasmes, dans le but de créer ou de recréer un lien désirant avec l'autre.
L'horlogerie fine qui détermine le comportement sexuel d'une personne est influencée par des facteurs historiques tels que l'éducation familiale, les traumatismes, les fausses croyances, des facteurs socio-culturels comprenant les normes sociales et l'influence religieuse, ainsi que des facteurs conjoncturels comme le contexte relationnel, le stress et la maladie.
L'épanouissement sexuel représente l'aboutissement d'un parcours intime complexe, où l'aspect psychologique joue un rôle essentiel.
Les troubles sexuels se manifestent par le niveau de détresse personnelle qu'ils provoquent. En d'autres termes, s'il n'y a pas de souffrance personnelle, on ne parle pas vraiment de trouble sexuel.
Un trouble sexuel qui persiste depuis un certain temps nécessite une période de réflexion et d'exploration. Est-ce qu'il procure des avantages que le patient ne réalise que partiellement ? Est-il lié à un problème physique ? Ou bien résulte-t-il d'un manque d'intérêt érotique du corps, du partenaire, ou des deux ?
Le plus souvent, pour améliorer un problème sexuel persistant, cela nécessite une collaboration entre différents professionnels tels que le sexologue, le médecin, le gynécologue ou l'urologue, le kinésithérapeute, et parfois le psychiatre.
Par exemple, si une personne traverse une période de dépression qui se traduit principalement par une diminution du désir sexuel, ou si le traitement médicamenteux de la dépression entraîne une réduction de l'excitabilité sexuelle, une approche collective avec ces experts peut être utile pour trouver des solutions adaptées.

Les problèmes sexuels les plus courants chez les femmes
Perte de libido et difficultés d'excitation sexuelle : Beaucoup de femmes peuvent rencontrer des difficultés liées à une diminution du désir sexuel. Comment prendre soin de son plaisir sexuel, rester connectée à soi-même tout en étant épouse, mère, professionnelle, c’est-à -dire, le plus souvent, attentive aux besoins des autres ?
Problèmes d'orgasme : Des difficultés à atteindre un niveau élevé de plaisir sexuel en raison de l'envahissement de l'espace psychique par des pensées négatives intrusives dans l'intimité avec une personne.
Douleur pendant les rapports sexuels (dyspareunie) : La douleur peut être causée par des problèmes médicaux tels que des infections, des troubles gynécologiques, mais elle peut aussi être la manifestation d'un conflit psychique ou une séquelle d'un traumatisme.
Vaginisme : Il s'agit d'une contraction involontaire des muscles autour du vagin, rendant la pénétration difficile voire impossible. Comment élargir le champ des plaisirs sexuels et décentrer la relation sexuelle de la pénétration afin que celle-ci devient possible ?
Problèmes relationnels : Des conflits non résolus, des difficultés relationnelles et le stress peuvent largement contribuer à des problèmes sexuels chez les femmes.
Les préoccupations concernant l'apparence physique et l'estime de soi peuvent affecter la confiance en soi et la vie sexuelle.
Troubles post-traumatiques : Les expériences traumatisantes passées, comme les agressions sexuelles, peuvent entraîner des problèmes sexuels chez certaines femmes.
Les problèmes sexuels les plus courants chez les hommes
Difficultés d'érection : Cela signifie avoir du mal à obtenir ou à maintenir une érection suffisante pour avoir des rapports sexuels avec pénétration. Comment lâcher la pression liée au « devoir d'érection » afin d’un avoir une ?
Éjaculation prématurée : Il s'agit d'une éjaculation qui survient trop rapidement du point de vue de l’homme. L'absence de contrôle de l’excitabilité sexuelle lors d’un rapport sexuel avec pénétration peut avoir de nombreuses causes psychologiques.
Baisse de libido : Une diminution de l'intérêt ou du désir sexuel peut être due à des facteurs psychologiques, physiologiques ou relationnels. Comment concilier l'épanouissement sexuel avec toutes les responsabilités : familiales, professionnelles, sociales ?
Problèmes d'orgasme : Cela peut inclure l'anorgasmie (absence d'orgasme), le retard de l'orgasme (difficulté à atteindre l'orgasme malgré une stimulation prolongée) ou l'orgasme douloureux.
Problèmes d'érection matinale : L'absence d'érections matinales peut parfois indiquer des problèmes sous-jacents tels que des problèmes vasculaires.
Problèmes relationnels : Les conflits non résolus, le stress et les problèmes relationnels peuvent entraîner des troubles sexuels chez les hommes.
Les préoccupations concernant l'apparence physique et l'estime de soi peuvent affecter la confiance en soi et la vie sexuelle des hommes de tous les âges.
Troubles post-traumatiques : Les expériences traumatisantes passées, comme des agressions sexuelles, peuvent entraîner des problèmes sexuels chez certains hommes.
PSYCHO-ONCOLOGIE
La psycho-oncologie fait référence aux entretiens de soutien psychologique dédiés aux personnes ayant suivi des traitements oncologiques ainsi qu'à leurs proches aidants.
Les thématiques fréquemment abordées au cours de ces consultations comprennent l'impact émotionnel du diagnostic, avec une exploration verbale de l'expérience, parfois traumatique en lien avec les ajustements à venir dans les rôles professionnel, parental et, de manière plus générale, relationnel.
Le soutien s'étend également à la période d'adaptation aux contraintes inhérentes au parcours de soins, tout en considérant des aspects tels que le maintien de l’estime de soi et du plaisir à vivre.
Les entretiens visent également à aider les individus à apprivoiser les angoisses de mort éveillées par la confrontation à la situation de vulnérabilité, à faire face à la douleur ressentie par leurs proches, et à gérer la résurgence de traumatismes antérieurs au cours de l'épreuve actuelle.
Les entretiens de soutien psychologique pour les proches-aidants contribuent à la gestion des émotions inhérentes à la relation d’aide. Ils permettent l'expression des vécus émotionnels conflictuels, comme l’amour versus hostilité ou l’irritabilité versus dévouement.
Une attention particulière peut être accordée à la manière dont les proches-aidants font face aux pensées envahissantes associées à un deuil anticipatoire.
L'usure de l'empathie représente un concept crucial dans le contexte des proches-aidants, où le dévouement peut être intense et soutenu, mais potentiellement éreintant sur le plan émotionnel. Parler autour de ces thèmes vise contribue à une meilleure compréhension des dynamiques émotionnelles et relationnelles spécifiques aux proches-aidants.

ONCO-SEXOLOGIE
Les traitements contre le cancer, tels que la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l'hormonothérapie, peuvent avoir des répercussions importantes sur la vie sexuelle d'une personne. Ces impacts peuvent varier en fonction du type de cancer, du stade de la maladie, du traitement spécifique et des caractéristiques individuelles du patient. Voici quelques-uns des effets possibles de ces traitements sur la vie sexuelle :
Fatigue et épuisement : Les traitements oncologiques peuvent provoquer une fatigue intense, réduisant ainsi l'énergie et l'intérêt pour la recherche du plaisir sexuel.
Changements hormonaux : Certains traitements, comme la chimiothérapie et l'hormonothérapie, peuvent perturber les niveaux hormonaux, entraînant une baisse de la libido, des problèmes d'érection (chez les hommes) et des modifications dans la lubrification vaginale (chez les femmes).
Douleur et inconfort : La chirurgie et la radiothérapie peuvent engendrer des douleurs, des cicatrices et des sensations d'inconfort ce qui rend difficile l’intimité érotique.
Modifications de l'image corporelle : Les changements physiques dus à la chirurgie, comme la perte de cheveux, la mastectomie ou la colostomie, peuvent influencer la confiance en soi et l'estime de soi, affectant ainsi la vie sexuelle.
Dépression et anxiété : Le diagnostic de cancer et les traitements associés peuvent susciter des sentiments de dépression, d'anxiété et de stress, pouvant influencer la libido et l'intérêt le plaisir sexuel.
Troubles de l'image corporelle : La perte ou la prise de poids, la perte de cheveux et d'autres modifications physiques peuvent altérer la perception du corps et générer des inquiétudes concernant l'attraction sexuelle.
Communication et relations : Les traitements contre le cancer peuvent également mettre à l'épreuve les relations avec le partenaire en raison du stress et des changements émotionnels associés à la maladie.

CONSULTATIONS & TARIFS
Les consultations se déroulent en face à face et elles sont d’une durée d’environ 45 minutes.
Les consultations s’adressent aux adultes.
Je ne reçois pas de couples en consultation.
Le tarif d’une consultation est 80 euros.
Pour les consultations au cabinet, le règlement s’effectue en fin de séance en espèces, par chèque, ou avant la séance par virement bancaire.
Les consultations en ligne sont réglées avant la séance par virement bancaire uniquement.
A votre demande, une facture peut vous être fournie.
Les consultations ne sont pas soumises au remboursement prévu par la sécurité sociale.
Néanmoins, certaines complémentaires santé proposent des remboursements pour les consultations chezun psychologue dans leurs grilles tarifaires :
MGEN, Harmonie Mutuelle, Mutuelle Bleue, AG2R La Mondiale, MACIF, AXA, Generali, Malakoff Humanis
MON SOUTIEN PSY
12 séances par année civile/ environ 40 minutes la séance/ 50 euros
L’Assurance Maladie prend en charge 60 % du coût des séances.
La mutuelle ou votre assurance complémentaire, dans le cadre des contrats de complémentaire santé responsable (couvrant 95 % des assurés), finance à hauteur de 40 % le coût des séances.
Si vous ne bénéficiez pas d’une couverture complémentaire, vous pouvez sous conditions de ressources bénéficier de la Complémentaire santé solidaire. Sinon, cette part de 40 % du coût des séances restera à votre charge.
L’objectif de ce dispositif est de fournir un accès aux soins en santé mentale « plus large, plus adapté et plus équitable ».
Ne sont pas concernés par le dispositif « Mon soutien psy » :
Les situations qui nécessitent d’emblée ou en cours de prise en charge un avis spécialisé par un psychiatre, notamment en cas de :
• risques suicidaires ;
• formes sévères de troubles dépressifs ou anxieux ;
• troubles du comportement alimentaire avec signes de gravité ;
• troubles neurodéveloppementaux sévères ;
• antécédents psychiatriques sévères dans les 3 ans ;
• toute situation de dépendance à des substances psychoactives.
• les patients actuellement en ALD ou en invalidité pour motif psychiatrique ou en arrêt de travail de plus de 6 mois pour un motif psychiatrique (ou dans les 2 ans).